Pour tous ceux que la méchanceté ordinaire du monde ne découragent pas d’aimer :

– ceux pour qui Noël aura été une fois de plus plombé de disputes familiales, de règlements de compte plus ou moins larvés, de spectacles pitoyables d’excès de boisson, de mots agressifs, de grands airs…
-ceux qui se seront vu refuser leurs cadeaux par de capricieux enfants dont on confond la tyrannie et la franchise.
-ceux qui ont attendu en vain un merci, même juste un petit, pour le travail considérable qu’a représenté la préparation de la maison et des repas de fête pour toute la clique si heureuse de se mettre les pieds sous la table pendant des jours.
– ceux qui restent déçus parce que les êtres chers à leur coeur et qu’ils espéraient tant, n’ont pas pu, pas voulu, venir.
– ceux qui font le maximum pour apporter leur dose de douceur et de soutien dans ce monde brutal et froid et parfois se demandent s’ils ne sont pas les derniers des Mohicans.

Courage ! L’amour – entendons : la bienveillance, la tendresse, la douceur, le service – s’obstine,  cet amour-là  donc, sème du solide, même s’il on ne s’en aperçoit pas tout de suite. Il est seul à pouvoir assurer l’avenir, même s’il faut beaucoup de temps à certains pour s’en apercevoir et en convenir. Qui aime est ami de Dieu. Ne perdons pas courage, nous tous, les amis de Dieu !

Marie-Christine Bernard
1er janvier 2011