Mais qui sont ces catholiques toujours énervés contre tout ce qui n’est pas aligné sur leurs croyances ?

Agressifs, hargneux même, voyant le mal partout, incapables de reconnaître ces « semences divines »  dont le monde est parsemé, oui, le monde « païen », le monde hérétique (voir  Saint-Justin, père de l’Eglise, IIè siècle) .

Aveugles, sourds, insensibles à la beauté de ce qui vient d’ailleurs que de leur pré carré, ils semblent plus attachés à leurs préjugés sur « Dieu » qu’à « Dieu » lui-même ; à leur religion qu’à la Vérité, le Chemin, la Vie qu’est le Christ ; plus obsédés à répéter en boucle des affirmations qu’ils ne comprennent pas qu’à rendre compte de l’espérance qui devrait sourdre au creux de leur humanité.

Ces cathos sont dans le contre-témoignage permanent : ils n’annoncent pas la Bonne Nouvelle qu’ils ne connaissent pas, mais accusent et invectivent à tour de bras jusqu’à la nausée. Ils se servent de références religieuses dévoyées pour défendre leurs opinions (politiques, sociétales), lesquelles ont le droit de cité, certes, mais sans instrumentaliser quelques éléments épars de la tradition chrétienne à des fins de propagande.

Car ils réduisent d’abord le message évangélique à une banale religion, une parmi d’autres, auxquelles ils se comparent en craignant être distanciés. Pauvre Christ !

Et puis ils rabougrissent la-dite religion à une vulgaire idéologie bien fermée sur elle-même.Pauvre Tradition !

Ce n’est pas digne du Très-Haut – Béni soit son Nom !-

Pas digne de disciples de Celui qui dit à celui qui voulait le défendre : « Rengaine ton épée ».

Pas digne de nous.

Marie-Christine Bernard – été 2024