L’espérance sent bon
Quand je longe l’école maternelle et primaire de mon quartier, mon nez attrape sans se priver des parfums de crayons de couleur, de colle à gommettes, et de ce je-ne-sais -quoi qui sent si bon l’enfance, l’insouciance. Cette odeur est unique et sans âge. J’entends les écoliers s’ébattre joyeusement dans la cour, rire, s’interpeler, courir, crier, jouer. Je ne regarde pas s’ils portent des masques. Je préfère en rester à ce parfum et à cette musique. Le beau mot d’ « espérance » s’y accroche et s’en trouve dilaté d’aise.
Marie-Christine Bernard – mai 2021