Pape François…
« Bonsoir ! », puis « Bonne nuit ! ». Ces simples mots lancés par le pape François du balcon de St-Pierre de Rome en guise d’ouverture et de conclusion de sa première prise de parole, ont suffi pour faire fondre le cœur de millions de gens. Des mots familiers, offerts dans la simplicité d’un sourire, et voilà que nous nous sentions en présence d’un proche. J’ai senti les larmes me monter aux yeux.
Fallait-il que la soif fût forte pour que nous ressentions à ce point la fraicheur de cette nouvelle entrée en fonction papale !
Non pas que Benoit XVI ait démérité, loin de là ! Sa théologie, profonde, spirituelle, intelligente, rigoureuse, exigeante, cohérente, force l’admiration. Bien sûr, on peut ne pas avoir été en accord sur tout, préférer, pour annoncer la bonne nouvelle de Dieu, certains angles à d’autres qui avaient sa prédilection, regretter que certaines questions brûlantes soient restées fermées, que la réalité vécue par les personnes ait été mal évaluée, que la logique médiatique incontournable aujourd’hui ait été trop souvent négligée.
N’empêche : Benoit XVI a fait tout ce qu’il a pu pour assumer sa charge, sans nier ses limites. N’a-t-il pas en bonne partie balayé l’aire qui permet aujourd’hui à son successeur de faire entendre à nouveau une tonalité plus directement évangélique ?
Ces premiers mots de François, des mots de tous les jours, exprimés sans effet pontifiant, nous ont déposés au cœur de (ce que devrait être) l’Eglise : une communauté de disciples dont le modèle est la personne même de Jésus, le Christ.
Oui, ça fait du bien un pape que l’on ressent d’abord comme un frère !
Un grand soleil nous est tombé dedans.
Fallait-il que la soif fût forte pour que nous ressentions à ce point la fraicheur de cette nouvelle entrée en fonction papale !
Non pas que Benoit XVI ait démérité, loin de là ! Sa théologie, profonde, spirituelle, intelligente, rigoureuse, exigeante, cohérente, force l’admiration. Bien sûr, on peut ne pas avoir été en accord sur tout, préférer, pour annoncer la bonne nouvelle de Dieu, certains angles à d’autres qui avaient sa prédilection, regretter que certaines questions brûlantes soient restées fermées, que la réalité vécue par les personnes ait été mal évaluée, que la logique médiatique incontournable aujourd’hui ait été trop souvent négligée.
N’empêche : Benoit XVI a fait tout ce qu’il a pu pour assumer sa charge, sans nier ses limites. N’a-t-il pas en bonne partie balayé l’aire qui permet aujourd’hui à son successeur de faire entendre à nouveau une tonalité plus directement évangélique ?
Ces premiers mots de François, des mots de tous les jours, exprimés sans effet pontifiant, nous ont déposés au cœur de (ce que devrait être) l’Eglise : une communauté de disciples dont le modèle est la personne même de Jésus, le Christ.
Oui, ça fait du bien un pape que l’on ressent d’abord comme un frère !
Un grand soleil nous est tombé dedans.
Marie-Christine Bernard
Avril 2013