Courtoisie de champignons
Dans mon carré d’herbe, des champignons de toute sorte s’épanouissent sans vergogne. Tailles, couleurs, odeurs varient. Certains sont solitaires, d’autres se serrent les ceps.
Ils ont l’air tellement content d’être là que je les laisse vivre leur vie. Est-ce la raison de leur retour chaque année plus nombreux, plus variés ?
J’aime bien leur courtoisie. Je leur rends visite de temps à autres, honorée de leur présence, même si, faute de parler leur langue, je ne connais ni leur nom ni leur degré de comestibilité. Ils disparaîtront comme ils sont venus, discrètement partis pour leur voyage d’hiver.
Il me semble qu’ils me saluent de leurs chapeaux lorsque je m’approche.
Pourtant, non, vraiment, je ne m’en suis pas fait des cocktails.
Ils ont l’air tellement content d’être là que je les laisse vivre leur vie. Est-ce la raison de leur retour chaque année plus nombreux, plus variés ?
J’aime bien leur courtoisie. Je leur rends visite de temps à autres, honorée de leur présence, même si, faute de parler leur langue, je ne connais ni leur nom ni leur degré de comestibilité. Ils disparaîtront comme ils sont venus, discrètement partis pour leur voyage d’hiver.
Il me semble qu’ils me saluent de leurs chapeaux lorsque je m’approche.
Pourtant, non, vraiment, je ne m’en suis pas fait des cocktails.
Marie-Christine Bernard
Octobre/novembre 2015