Bravo les Calésiens !
Il se passe à Calais des choses magnifiques.
Entendu à la radio, un reportage donnait la parole aux habitants qui n’ont pas renoncé. Pourtant, ces centaines de clandestins qui errent dans leur ville sans le sou, souvent sans papiers, sans mots sinon dans un anglais approximatif, sans fin, sans toit, sans rien, ces gens venus des lointains, comment le nier, encombrent l’espace de leur présence. Parce qu’ils n’étaient pas prévu, parce qu’ils ne comptent pas rester, parce qu’ils portent en eux toutes les tragédies de la planète, parce qu’ils n’ont pas de place où se poser, parce qu’à travers ceux qui sont là, on pressent qu’ils pourraient être des milliers, des millions et que c’est angoissant pour tout le monde…
Pourtant, des hommes, des femmes, en plus de leur travail, de leur famille, de leurs occupations habituelles, apportent ce qu’ils peuvent de réconfort à ces semblables si différents, ces proches de s’être approchés, ces autres soi-même : ils donnent ici quelques vêtements, là des prises pour recharger les téléphones, là-bas quelques repas chauds, parfois quelques nuits sous leur propre toit, et même une part de gâteau fait exprès pour eux…
Ils les voient, ils compatissent.
Sans fanfaronnade, sans idéologie, sans discours, conscients et malheureux de leur impuissance devant tant de misère, ils posent les gestes et les paroles à leur portée.
Bénévoles, désintéressés, sans rien attendre de retour.
Juste au nom de l’humanité.
Respect.
Entendu à la radio, un reportage donnait la parole aux habitants qui n’ont pas renoncé. Pourtant, ces centaines de clandestins qui errent dans leur ville sans le sou, souvent sans papiers, sans mots sinon dans un anglais approximatif, sans fin, sans toit, sans rien, ces gens venus des lointains, comment le nier, encombrent l’espace de leur présence. Parce qu’ils n’étaient pas prévu, parce qu’ils ne comptent pas rester, parce qu’ils portent en eux toutes les tragédies de la planète, parce qu’ils n’ont pas de place où se poser, parce qu’à travers ceux qui sont là, on pressent qu’ils pourraient être des milliers, des millions et que c’est angoissant pour tout le monde…
Pourtant, des hommes, des femmes, en plus de leur travail, de leur famille, de leurs occupations habituelles, apportent ce qu’ils peuvent de réconfort à ces semblables si différents, ces proches de s’être approchés, ces autres soi-même : ils donnent ici quelques vêtements, là des prises pour recharger les téléphones, là-bas quelques repas chauds, parfois quelques nuits sous leur propre toit, et même une part de gâteau fait exprès pour eux…
Ils les voient, ils compatissent.
Sans fanfaronnade, sans idéologie, sans discours, conscients et malheureux de leur impuissance devant tant de misère, ils posent les gestes et les paroles à leur portée.
Bénévoles, désintéressés, sans rien attendre de retour.
Juste au nom de l’humanité.
Respect.
Marie-Christine Bernard
Mars 2015